Après
la Chine et le Cambodge, l’étape suivante des aventures de M. Moto
est l’Egypte, royaume sous protectorat britannique. Avant d'y
arriver, le récit fait une étape par Tunis où un écrivain
loufoque vêtu comme Mr. Moto, lunettes rondes et sourire ad hoc
vient parler de son prochain roman à Norvel (George Sanders). Cet
écrivain nommé Rollo (Robert Coote) est l'élément comique du
film. Une surprise de choc attend le spectateur de Mr.
Moto’s last warning,
Monsieur Moto qui s’apprête à débarquer à Port Saïd n’est
pas incarné par Peter Lorre mais par un acteur japonais, Teru
Shimada. Il discute avec les autres voyageurs avec qui il a pu
sympathiser. Immédiatement, son futur ennemi le repère et ce Moto
va se faire assassiner. Et cet ennemi n'est autre que Norvel.
En
vérité, ce faux Moto n'était autre qu'un collègue du vrai Moto
qui était parti déjà sur la piste des assassins : sont une
bande d’activistes qui veulent faire exploser le canal de Suez. A
la tête du complot se trouve un ventriloque, c’est-à-dire un
homme, pour pousser la métaphore, qui pratique une illusion de
langage, donc qui ment. Son alibi lui permet de passer inaperçu mais
les services secrets, menés par Burke (David Carradine), sont sur
ses traces. Moto pour mieux infiltrer le groupe se fait passer pour
un antiquaire où il vend des objets japonais. Tout le monde joue un
personnage double, se grime pour mieux manipuler l'adversaire. Le
morceau de bravoure consiste à des scènes sous-marines où Moto,
enfermé dans un sac par les gredins, doit s’en échapper.
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