mercredi 25 mai 2016

Mr. Moto's last warning (Norman Foster, 1938)

Après la Chine et le Cambodge, l’étape suivante des aventures de M. Moto est l’Egypte, royaume sous protectorat britannique. Avant d'y arriver, le récit fait une étape par Tunis où un écrivain loufoque vêtu comme Mr. Moto, lunettes rondes et sourire ad hoc vient parler de son prochain roman à Norvel (George Sanders). Cet écrivain nommé Rollo (Robert Coote) est l'élément comique du film. Une surprise de choc attend le spectateur de Mr. Moto’s last warning, Monsieur Moto qui s’apprête à débarquer à Port Saïd n’est pas incarné par Peter Lorre mais par un acteur japonais, Teru Shimada. Il discute avec les autres voyageurs avec qui il a pu sympathiser. Immédiatement, son futur ennemi le repère et ce Moto va se faire assassiner. Et cet ennemi n'est autre que Norvel.

En vérité, ce faux Moto n'était autre qu'un collègue du vrai Moto qui était parti déjà sur la piste des assassins : sont une bande d’activistes qui veulent faire exploser le canal de Suez. A la tête du complot se trouve un ventriloque, c’est-à-dire un homme, pour pousser la métaphore, qui pratique une illusion de langage, donc qui ment. Son alibi lui permet de passer inaperçu mais les services secrets, menés par Burke (David Carradine), sont sur ses traces. Moto pour mieux infiltrer le groupe se fait passer pour un antiquaire où il vend des objets japonais. Tout le monde joue un personnage double, se grime pour mieux manipuler l'adversaire. Le morceau de bravoure consiste à des scènes sous-marines où Moto, enfermé dans un sac par les gredins, doit s’en échapper.













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