mercredi 25 mai 2016

Mr. Moto en péril (Herbert I. Leeds, 1939)

Le plus faible des huit films de la série est Mr. Moto en péril qui se déroule à Puerto Rico. Au programme du film : des trafiquants de diamants, un marécage où vivrait le fantôme d’un pirate décédé trois siècles plus tôt et une romance entre l'actrice et un jeune premier. Mais surtout des catcheurs. Moto (Peter Lorre qui multiplie les scènes d'action) va apprendre à l’un d’eux les techniques du jujitsu. Ce catcheur nommé Twister McGurk (Warren Hyner) va devenir son assistant fait partie de ces personnages qui accompagnent notre détective lors de ses derniers films. Twister, tout comme Rollo dans Mr. Moto's last warning est un gaffeur né qui parle trop au risque de donner de précieux indices aux malfrats toujours prompts à écouter aux portes.

Insupportables bavards, incapables de se débrouiller seuls, ils ont des têtes de parfaits crétins. Cela permet deux choses : d’abord d’apporter du comique dans les péripéties poussives et peu crédibles (on est dans de la pure série B) et ensuite de montrer que Moto, par contraste, est très malin. Mais cela se fait au risque de se voir voler la vedette. Certes, les aventures sont rocambolesques au possible et l'humour guilleret. Moto parvient toujours à déjouer tous les plans fomentés contre lui. Ainsi, quand ses ennemis veulent le faire « griller » en sabotant les fils électriques, il découvre le pot aux roses, mais grâce à Twister qui voulait se raser un matin et qui n'y arrivait pas parce que le miroir était trop bas pour sa grand taille.









Aucun commentaire: