Le
plus faible des huit films de la série est Mr.
Moto en péril qui se
déroule à Puerto Rico. Au programme du film : des trafiquants
de diamants, un marécage où vivrait le fantôme d’un pirate
décédé trois siècles plus tôt et une romance entre l'actrice et
un jeune premier. Mais surtout des catcheurs. Moto (Peter Lorre qui
multiplie les scènes d'action) va apprendre à l’un d’eux les
techniques du jujitsu. Ce catcheur nommé Twister McGurk (Warren
Hyner) va devenir son assistant fait partie de ces personnages qui
accompagnent notre détective lors de ses derniers films. Twister,
tout comme Rollo dans Mr.
Moto's last warning
est un gaffeur né qui
parle trop au risque de donner de précieux indices aux malfrats
toujours prompts à écouter aux portes.
Insupportables
bavards, incapables de se débrouiller seuls, ils ont des têtes de
parfaits crétins. Cela permet deux choses : d’abord
d’apporter du comique dans les péripéties poussives et peu
crédibles (on est dans de la pure série B) et ensuite de montrer
que Moto, par contraste, est très malin. Mais cela se fait au risque
de se voir voler la vedette. Certes, les aventures sont
rocambolesques au possible et l'humour guilleret. Moto parvient
toujours à déjouer tous les plans fomentés contre lui. Ainsi,
quand ses ennemis veulent le faire « griller » en
sabotant les fils électriques, il découvre le pot aux roses, mais
grâce à Twister qui voulait se raser un matin et qui n'y arrivait
pas parce que le miroir était trop bas pour sa grand taille.
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