Le
Serment de Mr. Moto
débute dans le désert de Gobi, au beau milieu de la Mongolie.
Encore une fois, il est déguisé si habilement que son majordome ne
le reconnaitra pas, Moto chasse un trésor ancestral et majestueux :
un morceau de parchemin en tissu qui permettra de trouver le tombeau,
perdu, de Gengis Khan. De retour à Pékin (qui s’appelait encore
Peiping), Moto part à la recherche du descendant du Khan, en
l’occurrence le Prince Chung (Philip Ahn) qui vit avec sa mère
(Pauline Frederick). Un amateur d’antiquités leur a fait une
proposition pour acheter les reliques. Chung en possède six qu’il
garde dans un coffre fort dissimulé derrière une statue Bouddha et
des tentures brodées.
Moto
devient un allié des Chung et fait le serment de ne jamais révéler
où se trouve le parchemin. Mis bout à bout, les sept morceaux sont
censés donner le lieu du tombeau. Beaucoup pensent que c’est une
légende mais Madame Chung y croit dur comme fer. Une bonne partie du
film se déroule dans une boite de nuit encore une fois tenue par des
Russes blancs. On tente d’attenter à la vie de Monsieur Moto, les
cadavres tombent dans des pièces sombres et un jeune couple de
mondains (Thomas Beck et Jayne Regan) croisent son chemin. Les
traîtres abondent, les coups fourrés foisonnent et les péripéties
dignes d’un film policier s’accumulent.
En
ce qui concerne le voyage en Chine, ce sont des décors en
cartons-pâtes ponctués de stock shots de Shanghai et Pékin. Les
rues sont bondées et il se déplace sur un pousse-pousse. Le film se
passe en 1937, les panneaux et les vitrines sont à la fois en
anglais et chinois, ce qui permet aux spectateurs de pouvoir
comprendre mais indique également que Shanghai était une colonie à
cette époque. Quant aux acteurs incarnant des Chinois, ce sont des
Sino-américains. En revanche, Pauline Frederick pour son personnage
de Madame Chung est grimée et maquillée pour ressembler à une
Chinoise. Peter Lorre porte bien entendu lui aussi un épais fond de
teint qui lui fonce le visage pour paraître japonais.
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