Parcours
et destin d'un pot de glu qui colle particulièrement bien. Le
premier plan du film d'Alice Guy, un burlesque de facture très
simpliste, montre un braconnier qui badigeonne des tiges de bois. Il
les pose sur des arbres pour des oiseaux s'y posent ensuite. Pas de
chance pour notre homme, un policier arrive par la gauche du cadre et
chasse le chasseur. Le seau abandonné sera récupéré par un
turbulent garnement qui s'apprête à faire quelques bons coups.
Deuxième
décor, l'escalier du perron d'une bonne maison bourgeoise. Le gamin
badigeonne de glu les escaliers puis le banc avant de 'enfuir pour
aller dans le troisième décor une rue où il dépose de la glu sur
la selle d'un vélo. La maîtresse de maison commence à monter les
escaliers, ses souliers sont soudain soudés à la marche, elle
appelle à l'aide son mari sort de la maison et rebelote, ses
chaussures sont également collées.
Ils
se déchaussent partent à la poursuite (hors champ) du chenapan
quand deux dames viennent s'asseoir sur le banc et se transforme en
tortue avec les banc sur le dos (et sur le cul) quand elle veulent
grimper l'escalier. Dernier cas, le cycliste qui menace de renverser
chaque piéton qu'il croise. Mais c'est au final le gamin qui se met
en travers de sa route. Ce dernier tombe dans le seau, Alice Guy
réinvente le gag de l'arroseur arrosé, le colleur collé.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire