dimanche 14 juillet 2019

La Glu (Alice Guy, 1907)

Parcours et destin d'un pot de glu qui colle particulièrement bien. Le premier plan du film d'Alice Guy, un burlesque de facture très simpliste, montre un braconnier qui badigeonne des tiges de bois. Il les pose sur des arbres pour des oiseaux s'y posent ensuite. Pas de chance pour notre homme, un policier arrive par la gauche du cadre et chasse le chasseur. Le seau abandonné sera récupéré par un turbulent garnement qui s'apprête à faire quelques bons coups.

Deuxième décor, l'escalier du perron d'une bonne maison bourgeoise. Le gamin badigeonne de glu les escaliers puis le banc avant de 'enfuir pour aller dans le troisième décor une rue où il dépose de la glu sur la selle d'un vélo. La maîtresse de maison commence à monter les escaliers, ses souliers sont soudain soudés à la marche, elle appelle à l'aide son mari sort de la maison et rebelote, ses chaussures sont également collées.


Ils se déchaussent partent à la poursuite (hors champ) du chenapan quand deux dames viennent s'asseoir sur le banc et se transforme en tortue avec les banc sur le dos (et sur le cul) quand elle veulent grimper l'escalier. Dernier cas, le cycliste qui menace de renverser chaque piéton qu'il croise. Mais c'est au final le gamin qui se met en travers de sa route. Ce dernier tombe dans le seau, Alice Guy réinvente le gag de l'arroseur arrosé, le colleur collé.








Aucun commentaire: