samedi 2 juillet 2016

Frankenweenie (Tim Burton, 1984)

Avant que ce ne soit un long-métrage, Frankenweenie a été un beau court-métrage de 30 minutes. Dans une banlieue de Californie, une famille bien normale porte un nom connu : Frankenstein. La mère (Shelley Duvall) et le père (Daniel Stern) encouragent leur fils unique Victor (Barret Oliver, la star enfant de ce début des années 1980, L'Histoire sans fin, DARYL) dans ses projets artistiques. Le film de Tim Burton commence par un court-métrage que Victor montre à ses parents et à ses trois copains de classe. Vedette de ce film, son chien Sparky qui joue un dinosaure, genre Godzilla. Tout le monde est content de la projection, la maman offre des cookies à tout le monde et Victor va jouer dehors avec son chien. Il lance une balle dans la rue et le chien se fait écraser par une voiture.

Comme leur nom de famille l'indique bien, Frankenweenie est une version actualisée, en noir et blanc, comme les classiques Universal, du mythe de Frankenstein. Le prof de sciences (Paul Bartel) donne un cours sur l'électricité. La grenouille remue ses muscles avec une décharge. Victor se renseigne, lit des bouquins sur l'électricité et sur la vie après la mort. Son projet est clair, il va revenir à la vie Sparky. Il va déterrer le chien du cimetière pour animaux aux tombes gothiques. Il emprunte tout une variété d'appareils ménagers à la cuisine, sans rien dire à sa maman, et prépare dans le grenier tout un arsenal pour qu'un éclair fasse fonctionner sa machine. Un parapluie et un cerf-volant en forme de chauve-souris serviront de para-tonnerre. It's alive, Sparky recouvre la vie.

Le curieux voisin avait observé tout cela d'un mauvais œil, mais avait laissé faire. Mais quand la créature de Victor Frankenstein vient perturber la tranquillité de sa fille (jouée par Sofia Coppola), quand la grosse et acariâtre voisine clame qu'un monstre géant a attaqué son caniche, la chasse au zombie est lancée. Comme dans le film de James Whale, la poursuite du monstre ressuscité se fait jusqu'à un moulin (astucieusement situé dans un parcours de mini-golf) et se termine tragiquement, ce qui vaut comme Vincent, une mise au placard par Disney. Plus qu'un remake du classique de James Whale (et de La Fiancée de Frankenstein, cité en toute fin), c'est un hommage cotonneux, comme issu de souvenirs distants mais passionnés pour ces deux films.
















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