Avant
que ce ne soit un long-métrage, Frankenweenie
a été un beau court-métrage de 30 minutes. Dans une banlieue de
Californie, une famille bien normale porte un nom connu :
Frankenstein. La mère (Shelley Duvall) et le père (Daniel Stern)
encouragent leur fils unique Victor (Barret Oliver, la star enfant de
ce début des années 1980, L'Histoire
sans fin, DARYL)
dans ses projets artistiques. Le film de Tim Burton commence par un
court-métrage que Victor montre à ses parents et à ses trois
copains de classe. Vedette de ce film, son chien Sparky qui joue un
dinosaure, genre Godzilla. Tout le monde est content de la
projection, la maman offre des cookies à tout le monde et Victor va
jouer dehors avec son chien. Il lance une balle dans la rue et le
chien se fait écraser par une voiture.
Comme
leur nom de famille l'indique bien, Frankenweenie
est une version actualisée, en noir et blanc, comme les classiques
Universal, du mythe de Frankenstein.
Le prof de sciences (Paul Bartel) donne un cours sur l'électricité.
La grenouille remue ses muscles avec une décharge. Victor se
renseigne, lit des bouquins sur l'électricité et sur la vie après
la mort. Son projet est clair, il va revenir à la vie Sparky. Il va
déterrer le chien du cimetière pour animaux aux tombes gothiques.
Il emprunte tout une variété d'appareils ménagers à la cuisine,
sans rien dire à sa maman, et prépare dans le grenier tout un
arsenal pour qu'un éclair fasse fonctionner sa machine. Un parapluie
et un cerf-volant en forme de chauve-souris serviront de
para-tonnerre. It's alive, Sparky recouvre la vie.
Le
curieux voisin avait observé tout cela d'un mauvais œil, mais avait
laissé faire. Mais quand la créature de Victor Frankenstein vient
perturber la tranquillité de sa fille (jouée par Sofia Coppola),
quand la grosse et acariâtre voisine clame qu'un monstre géant a
attaqué son caniche, la chasse au zombie est lancée. Comme dans le
film de James Whale, la poursuite du monstre ressuscité se fait
jusqu'à un moulin (astucieusement situé dans un parcours de
mini-golf) et se termine tragiquement, ce qui vaut comme Vincent,
une mise au placard par Disney. Plus qu'un remake du classique de
James Whale (et de La Fiancée
de Frankenstein,
cité en toute fin), c'est
un hommage cotonneux, comme issu de souvenirs distants mais
passionnés pour ces deux films.
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