La
pauvre jeune femme (Mildred Davis) est prisonnière chez elle. Non
pas une vraie prisonnière, mais elle est alitée car le médecin
qu'a engagé son père estime qu'elle est gravement malade. Les deux
infirmières à l'air sévère surveillent que les fenêtres sont
bien fermées, que les stores sont baissés et que personne ne vienne
ennuyer Mildre, surnommée dans les intertitres demoiselle-petite
santé. Cela fait quatre ans que ce charlatan prodigue ses soins (le
porte-monnaie plein, le talent vide, disent encore les intertitres).
L'avocat
du père de Mildred connaît un médecin, c'est Harold Lloyd. Il
soigne sa mère avec des solutions simples : rendre heureux.
Harold est tant pressé pour aider son prochain qu'il prend son
déjeuner en marchant. Il file aider une fillette à repêcher sa
poupée, un garçon à éviter une fessée, une femme à récupérer
la paye de son père. Avec sourire et en virevoltant, le tournée du
médecin va à toute allure. Il rencontre enfin Mildred dans un
restaurant et en tombe immédiatement amoureux. Le médecin charlatan
voit d'un bien mauvais œil ce concurrent.
Harold
est invité dans la luxueuse demeure du père de Mildred pour la
soigner. L'autre docteur lui met des bâtons dans les roues et
parvient à le faire envoyer à la suite d'un bisou bien innocent.
Mildred commence à dépérir à l'annonce du départ d'Harold. Il
comprend que la guérison de Mildred se trouve dans les émotions
fortes. Harold va se déguiser en malfrat pour le morceau de
bravoure. Il effraie tout le monde (donc les deux domestiques noirs),
se faire courser par un molosse et utiliser les portes qui claquent
pour masquer son double maléfique.
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