mardi 17 novembre 2015

Out 1 Noli me tangere, Huitième épisode : De Lucie à Marie (Jacques Rivette, 1971)


 
Voici donc le dernier et huitième épisode de Out 1 titré De Lucie à Marie. Il se déroule principalement dans la vaste demeure à étages où s'est réfugiée Lili (Michèle Moretti) qui passe son temps à se reposer ou à se promener en bord de mer. Emilie (Bulle Ogier) et Sarah (Bernadette Lafont) discutent longuement de cette histoire de lettres envoyées à la presse. Tout comme quand elle discutait avec sa voix montée à l'envers dans l'épisode précédent, Sarah inquiète diablement. La scène est filmée par un miroir avec Emilie de profil et Sarah de face qui arbore un visage térébrant comme si elle voulait hypnotiser Emilie. Cette dernière se sent tellement mal à l'aise qu'elle refuse de discuter. Les miroirs, donc les faux-semblants, sont présents partout notamment dans un bureau secret et fermé à clé, celui d'Igor. Dans ce bureau, étrangement ouvert un matin, Emilie s'observe dans une mise en abyme.

Warok (Jean Bouise) et Lucie (Françoise Fabian) ont une longue discussion sur les événements que nous venons de voir dans les sept épisodes. La conversation est d'abord très cordiale, chacun fume sa cigarette, boit son verre de vin et sourit. Ils parlent de Pierre et d'Igor jusqu'à ce que Colin (Jean-Pierre Léaud) entre chez Warok (comme dans un moulin). Là, la conversation commence à dégénérer entre Lucie et Fabien. Retour au bord de mer avec l'arrivée de Thomas (Michael Lonsdale) qui entend raisonner Emilie. Il cherche aussi à reconquérir Lili. Restés à Paris, Frédérique (Juliet Berto), portant un masque de vampire telle un personnage des Vampires de Louis Feuillade, rejoint Renaud, Colin (Jean-Pierre Léaud) redevient sourd-muet et joue de l'harmonica dans les cafés. Le dernier plan montre Marie (Hermine Karagheuz) tourner la tête au spectateur. On se souvient que c'était elle qui avait donné l'indice sur les Treize à Colin. On ne saura jamais qui elle est vraiment. Fin.

Les captures d'écran sont issues du DVD édité par Carlotta.











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