10
films marquants pour 2017
Get
out (Jordan Peele)
Split
(M. Night Shyamalan)
The
Lost city of Z (James Gray)
La
Villa (Robert Guédiguian)
Problemos
(Eric Judor)
Gabriel
et la montagne (Fellipe Barbosa)
Jeune
femme (Léonor Serraille)
Brothers
of the night (Patric Chiha)
Un
beau soleil intérieur (Claire Denis)
Borg
McEnroe (Janus Metz)
Je
n'ai pas vu la nouvelle saison de David Lynch, Twin Peaks, mais j'ai
vu 250 films cette année 2017, la plupart chroniqués sur mon blog.
Pour ce qui concerne les films sortis en 2017, j'ai bien voyagé,
certes la majorité des films viennent des USA et de France, en tout
une bonne vingtaine de pays : Algérie, Slovaquie, Chili, Chine,
Japon, Hong Kong, Burkina Faso, Israël, Turquie, Suède, Allemagne,
Italie, Suisse, Brésil.
Deux
tendances fortes cette année 2017. Le documentaire n'a jamais été
aussi présent, du plus court Barguino 50 minutes au plus long
Ex libris 3h15, on avait le choix, voire l'embarras du choix.
Les documentaires en 2017, dans leur immense majorité sont
confondants de nullité cinématographique comme si le sujet
suffisait, comme si la mise en scène n'était pas aussi primordiale
que dans la fiction. En cette année électorale, ce sont des sujets
sociétaux qui ont obnubilé leurs réalisateurs ne cherchant à
convaincre que les convaincus. Ces trois derniers mois, le mouvement
s'est amplifié, plus de 40 documentaires sont sortis en salles, 3
films par semaine, un véritable embouteillage. L'autre tendance est
celle de l'incommensurable médiocrité de la comédie française,
mais cette année, un seul thème semble avoir été développé :
la famille, le cercle familial dans son ensemble. Mariage, adultère,
divorce, rencontre, sont les seuls sujets des comédies françaises.
La structure narrative est la même dans tous ces films avec une
réconciliation finale d'un immense conformisme, comme un retour
irrémédiable de l'ordre moral. Les seules comédies à sortit du
lot sont Problemos d'Eric Judor (un immense pied de nez
jubilant à la gauche et à la famille dans le même film) et Jeune
femme de Léonor Serraille, et dans une moindre mesure alibi.com
de Philippe Lachaud et Le Sens de la fête d'Eric Toledano et
Olivier Nakache. Le plus étonnant reste encore que des producteurs
investissent dans ces films souvent sexistes, à l'humour bas de
plafond et visuellement hideux.
Cette
année, j'ai eu peu d’appétence pour les super héros, je me suis
contenté des Gardiens de la galaxie 2 (franchement moins bien
que le premier) et de Spider-man homecoming (d'une légèreté
surprenante, avec l'acteur de The Lost city of Z). Non à
Logan, Justice league, Wonder woman, Thor
Ragnarok. Face aux super héros, les fêlures humaines, les
traumas de la célébrité, les échecs sentimentaux ont été les
arcs narratifs des films biographiques, alias biopic, de l'année.
The Lost city of Z m'a enchanté, je ne pensais pas que James Gray
pourrait sortir des sentiers battus par ses films précédents avec
la très bonne idée de ne pas employer Joaquin Phenix. En revanche,
Loving de Jeff Nichols cherche tant à se démarquer des
récits édifiants que la mise en scène apparaît comme une coquille
vide. De Dalida à Romain Gary, pièges à César (pauvre Pierre
Niney désormais cantonné à ces rôles), de Barbara à Godard, de
Jackie Kennedy à Pablo Neruda, l'artiste a la préférence des
cinéastes.
5
découvertes
Chaussette
surprise (Jean-François Davy, 1978)
Barfly
(Barbet Schroeder, 1984)
Ishtar
(Elaine May, 1987)
Dr.
Jekyll and Mr. Hyde (Rouben Mamoulian, 1932)
La
Pendaison (Nagisa Oshima, 1968)
10
naufrages absolus en 2017
Happy
end (Michael Haneke)
Mise
à mort du cerf sacré (Yorghos Lanthimos)
A
beautiful day (Lynne Ramsay)
The
Square (Ruben Ostlund)
Maryline
(Guillaume Gallienne)
T2
trainspotting (Danny Boyle)
Monsieur
et madame Adelman (Nicolas Bedos)
La
Momie (Alex Kurtzman)
Embrasse-moi
(Océanerosemarie & Cyprien Vial)
Bonne
pomme (Florence Quentin)
Depuis
1993 et Benny's video, je suis un fan de Michael Haneke, j'ai
aimé successivement Funny games, La Pianiste, Caché,
Le Ruban blanc, détesté ses autres films et été consterné
par Happy end que je n'ai même pas pris le temps de
chroniquer sur mon blog. Cette année, les films primés au Festival
de Cannes, surtout cette Palme d'or, sont caractérisés par un ton
extrêmement moralisateur et des mises en scène pénibles comme un
coup de trique. Allez, on passe à 2018, je suis sûr que tous les
films seront super. Bonne année.
1 commentaire:
Bravo pour votre point de vue général et pertinent sur
cette néné 17.
Pour ma part j'ajouterai dans les films importants
Félicité d'Alain Gomis
et Happy Time des frangins Safdie.
Au plaisir de vous suivre ...
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