dimanche 12 juin 2016

One too many (Will Louis, 1916)

C'est le plus vieux film burlesque d'Oliver Hardy que j'ai jamais vu. En 1916, le comédien joufflu avait tout juste 24 ans. Dans One too many, il joue un gars qui se lève un matin avec une sacrée gueule de bois. Et le coup de massue va s'abattre sur son pauvre crâne quand il lit un courrier envoyé par son oncle. Ce dernier lui annonce qu'il va venir lui rendre visite, ainsi qu'à sa femme et à son enfant. Pas de chance pour Hardy, il n'est pas marié et n'a pas d'enfants. Tout ça c'était des bobards pour se faire entretenir par cet oncle fortuné. Au lieu de la vie de famille bien tranquille et d'un travail, Plump, le personnage de Hardy passe son temps à faire la nouba. L'essentiel du jeu de Hardy est de remuer ses bras, de passer sa main sur son visage pour montrer sa peur.

En un petit quart d'heure, il va devoir tenter de trouver un bébé et une femme. Hardy habite un immeuble où les différents personnages se croisent, la voisine frivole, le vieil acariâtre, la mère de famille, le concierge qui monte une grosse malle, l'épouse du concierge. La circulation se fait verticalement entre les étages, dans l'escalier et horizontalement dans l'appartement de Hardy qui demande, contre des billets, au concierge de lui trouver un bébé. Ce qu'il fait en volant celui de la mère de famille, mais le bébé est à son tour récupéré par l'amant de la voisine. Finalement, Hardy déguise le concierge en bébé quand l'oncle arrive. Après tous ces quiproquos, tout le monde se retrouve chez Hardy pour un affrontement final.













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