Le
grand-père avait prévenu les yakuzas, mais ils n’ont rien
voulu entendre. La forêt est habitée par des yokai, des esprits qui
chercheront à venger quiconque commet un meurtre dans leur espace.
Le chef des gangsters veut s’emparer d’un papier le compromettant
et envisage d’assassiner le messager. Le grand-père tente de l’en
dissuader, en vain. Le messager est tué et le grand-père grièvement
blessé. Il réussit à s’échapper et à rentrer dans sa cabane.
Il
vit, modestement en tant que gardien de cette forêt magique, avec sa
petite fille Miyo, sept ans. Elle ne connait pas son père, joueur
invétéré qui a disparu. Le grand-père lui dit de partir en ville
le chercher. Pour qu’il puisse la reconnaître, il lui remet un sac
contenant deux dés qu’il a fabriqués. Miyo, pleine de peur mêlée
de courage, s’en va. Elle est poursuivie par les yakuzas qui
veulent s’en débarrasser, puisqu’elle a été témoin de la
scène de meurtres. Sur son chemin, elle va rencontrer un adolescent
qui va l’aider, puis Hyakasuro, un ronin ennemi du chef
des yakuzas.
La
petite troupe va à la fois chercher à échapper aux méchants qui
courent plus vite que les enfants et chercher le père de Miyo alors
que personne ne connaît son visage. Un vieux annonce qu’on ne l’a
plus vu depuis sept ans. Mais assez vite, on comprend qu’il est
devenu yakuza et qu’il est lui-même chargé de retrouver la
fillette. Mais, les dés vont permettre de faire qu’ils se
reconnaissent. La famille est recomposée, de ce point de vue la
morale est sauve. La franchise des Yokai monters est avant tout une
série de films destinée à toute la famille, ce qui implique un
minimum de bonne morale.
Bien
que cela soit la raison pour laquelle on regarde ces films, La
Légende des yokai est plutôt avare, contrairement aux deux
premiers films, en représentation de monstres. On en aperçoit une
demi-douzaine, c'est-à-dire des hommes déguisés, mais rien
d’original dans leur déguisement, peu d’effets spéciaux pour
leurs apparitions ou leur disparition. Leur venue est essentiellement
en surimpression, en plan large, pour faire peur aux yakuzas. On perd
en poésie. Quant aux spectateurs, il restera sur sa faim.
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