samedi 18 mars 2017

Tarzan et les sirènes (Robert Florey, 1948)

Cette dernière aventure avec Johnny Weissmuller dans la tenue de Tarzan (d'autres acteurs reprendront le flambeau toujours avec Brenda Joyce dans le personnage de Jane) voit la disparition de Boy. Il est allé faire des études en Angleterre et envoie régulièrement des lettres que Benji (John Laurenz) remet à ses parents adoptifs. L'adjonction de Benji permet d'apporter un peu de comédie et de musique, il se voit comme un grand séducteur, est un peu tête en l'air et joue au banjo trois chansons, toutes atroces.

Tarzan et Jane n'arrivent dans le récit de Tarzan et les sirènes qu'au bout d'un quart d'heure. Avant cela, le film déploie une interminable scène d'ouverture. Le film a été tourné au Mexique et tous les figurants sont mexicains. On voit même un vieux temple amérindien où un prêtre (George Zuko) appelle le dieu local nommé Baloo. L'île du dieu est tabou et on pense au film de Murnau avec cette tribu de pêcheurs de perles et ces amours entre une belle jeune fille Mara (Linda Christian) et un beau jeune homme Tiko (Gustavo Rojo), poussé à l'exil.

La jolie Mara doit être offerte en mariage au dieu Baloo. Ce que les habitants de cette tribu ignorent, c'est le complot et l'usurpation pratiqués par le prêtre et Varga (Fernando Wagner) un marchand qui revêt la tunique brillante et le masque orné de joyaux pour faire croire que la divinité est vivante. En vérité, ils exploitent la tribu et revendent les perles pour leur profit. Heureusement, Tarzan est plus malin que tout le monde et va enfin rétablir la vérité sur les sombres desseins des deux funestes hommes.

Pour ce dernier baroud d'honneur, Johnny Weissmuller nage beaucoup plus que dans les précédents films. Il suit, seul, les sbires du prêtre et de Varga, à la nage à travers les fleuves qui mènent de son domaine à celui de la tribu. Cette fois Cheeta est très absente du récit. Le chimpanzé pique, momentanément, le banjo de Benji, mais dès que Jane, Benji, Tiko et le préfet de la région partent en pirogue vers la cité de Mara, Cheeta n'est pas du voyage. Mais je dois le dire, cette douzième aventure de Tarzan est au-delà du kitsch.



















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