vendredi 17 mars 2017

Tarzan et la chasseresse (Kurt Neumann, 1947)

La dernière fois que des Européens étaient venus dans la jungle pour capturer des animaux (en l'occurrence pour un cirque), c'était dans le deuxième film, Tarzan s'évade. Ça ne s'était pas vraiment bien terminé pour les blancs. Dans Tarzan et la chasseresse, Tanya Rawlins (Patricia Morrison) conduit elle-même son avion pour aller capturer des animaux sauvages pour les zoos européens. Elle veut que les enfants puissent connaître toutes ces bêtes, elle pense agir pour la bonne cause.

On se doute bien que Tarzan (Johnny Weissmuller) ne sera pas de cet avis. Mais avant de la rencontrer, avec Jane (Brenda Joyce) et Boy (Johnny Sheffield, c'est son dernier Tarzan), il doit se rendre à l'anniversaire du souverain local. Le roi Farrod (Charles Trowbridge) est bon envers son peuple, une sorte de Robin des Bois qui prend les joyaux de son aristocratie pour les donner aux pauvres de son royaume. Tarzan approuve cette bonté et apporte un beau cadeau à Farrod.

Derrière le roi, on remarque un homme richement vêtu, c'est son neveu, le prince Ozira (Ted Hecht) qui ne comprend pas ce gaspillage de richesse. On sent bien dans son regard qu'il fomente un mauvais coup et qu'il veut prendre le pouvoir. Le bon roi ne se doute pas du complot ourdi par son neveu. Lors de la chasse aux animaux sauvages qu'il autorise (mais seulement deux de chaque espèce, tel Noé), Farrod sera assassiné par un sbire d'Ozira. Un coup de fusil tiré sur le dos du roi, un coup d'une grande lâcheté.

Pervers et vicieux jusqu'au bout, il se débarrasse également de Suli (Maurice Tauzin), le fils du roi. Ozira devient souverain et autorise Tanya et sa troupe à capturer autant d'animaux qu'elle le veut. Tarzan a plus d'un tour dans son sac. Il monte sur un arbre, lance son fameux cri (qui était absent du film précédent) et attire tous les animaux dans son domaine pour les protéger. Seulement voilà, le guide des chasseurs est le cruel Weir (Barton MacLane) qui, équipé de fusils, ne va pas tenir sa promesse de ne pénétrer dans le domaine de Tarzan.

Boy va aider son père mais avant cela, il commet une grave faute. Il troque deux lionceaux contre une lampe de poche. Autre objet, mais sur un mode comique, Cheeta est attiré par le poudrier de Tanya, elle mettra tout le film à tenter de s'en emparer, c'est qu'elle est coquette Cheeta (qui d'ailleurs a adopté trois chimpanzés qui posent leurs mains sur la bouche, les oreilles et les yeux dans un plan). Et bien figurez-vous, que Cheeta parviendra à piquer le poudrier, elle ira jusque dans l'avion de Tanya quand elle s'enfuit après l'habituelle charge des éléphants sur le campement des chasseurs.


















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