samedi 11 mars 2017

Just rambling along (Hal Roach, 1918)

Quand la faim tiraille le ventre de Stan Laurel, il cherche à tout prix à manger. Un gamin trouve sur le pavé un portefeuille, hop, Laurel s'approche du môme et tente de le lui piquer. Pas de bol pour notre homme, le garçon appelle son papa qui se trouve être un policier. Laurel, courageux quand il s'agit de voler un enfant mais pas téméraire quand il est face à un adulte, obtempère avant de revenir à la charge une fois le père parti. Et voilà, il a enfin ses pauvres 10 cents pour aller au restaurant. Et oui, en 1918, on pouvait manger pour si peu.

Direction cette cantine gardée par le flic vu plus tôt, il faudra bien des circonvolutions à Stan Laurel pour entrer. En vérité, 10 cents ne sont pas suffisant pour faire un bon repas, c'est pourquoi Laurel flatte le cuistot et demande à pouvoir goûter les plats avant de les choisir. Il se goinfre et finit par ne prendre qu'une minuscule assiette. Pendant ce temps, une charmante dame (Clarine Seymour) entre au restaurant, aussitôt suivie par une tripotée d'hommes qui veulent la séduire. Dans le restaurant, c'est la bataille, le jeu des chaises musicales pour savoir qui sera assis à la table de la dame.

Avec quelques ruses, Stan Laurel parvient à déjeuner avec elle. Mais ce qu'il ignore, c'est que la jeune femme est aussi pauvre que lui et bien plus rusée. Pendant qu'il est occupé à faire le paon, elle échange les tickets de caisse. Elle saisit celui de Laurel à 10 cents et pose le sien de 1,25 $. On remarquera d'ailleurs que ces tickets ne sont libellés à l'identique et que les dates changent, mais on n'en est pas à cela près. Le court-métrage se termine par une solide dispute de coups au pied au cul de tout le personnel du restaurant donnés à ce pauvre Stan Laurel, dindon de la farce.












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