Ma
vie de Courgette (Claude Barras, 2016)
On
va encore dire que je n'ai pas de cœur, mais Ma vie de Courgette
m'a bien déçu. Pourtant tous mes amis cinéphiles aiment le film.
Je me demande si l'addition des malheurs de ces enfants peut faire le
bonheur des spectateurs. Ce qui est bien, c'est que les soucis dans
la maison d'accueil se résolvent en deux secondes, le petit punk qui
harcèle Courgette devient son meilleur ami, la gamine qui doit être
gardée par sa méchante tante n'ira finalement pas chez la marâtre,
le gentil flic vient rendre visite à Courgette. J'ai un peu ressenti
le même ennui qu'en regardant La Tortue rouge,
le même parcours vers la stricte normalité. Je mets au
crédit du film de faire entendre du Bérurier Noir et une jolie fin
émouvante.
Brice
3 (James Huth, 2016)
Le
film commence comme OSS 117 Rio ne répond plus, dans un
chalet de montagne. Mais hélas rien n'est drôle, ni les produits
détournés, ni la bêtise crasse de Brice de Nice, ni les situations
loufoques. Le film semble démarrer quand Brice est confronté à son
usurpateur, un sosie maléfique habillé d'une combinaison dorée,
comme le Batave dans Austin Powers in Goldmember. On cause
marketing, public soumis, star system dégénéré. C'est vif et ça
semblait vouloir critiquer ce vers quoi Jean Dujardin s'embarque
depuis quelques films. Et puis au bout de 7 minutes, tout redevient
banal et sinistre. Quelques jours après le film, j'ai croisé des
enfants qui s'amusaient à imiter le geste de Brice de Nice en
rigolant très fort. C'était donc eux le public ciblé.
Rien
à dire sur Tamara d'Alexandre Castagnetti, une nouvelle
variation de La Boum avec les abdos saillants du jeune Rayane
Bensetti. Bref, rien de nouveau dans la comédie ado. Dans Jack
Reacher Never go back de Edward Zwick, Tom Cruise castagne
entouré de deux femmes, pour un agent secret solitaire, ça fait
beaucoup. Bref, rien de nouveau dans le cinéma d'action.
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