Bob
Dylan vient de recevoir le prix Nobel de Littérature. C’est la première fois
qu’est remise la prestigieuse récompense à un auteur compositeur interprète,
bref un chanteur. Des dizaines d’album depuis plus de 50 ans sans se soucier
des modes, des plans carrière et des styles. Il est au centre du documentaire
de D.A. Pennebaker Dont look back (1965)
où il ouvre le film avec la chanson Subterranean Homesick Blues. On voit
derrière lui Allen Ginsberg. Dylan est face à la caméra la main droite chargée
de cartons sur les lesquels sont écrits des mots tirés des paroles de la
chanson. Il égraine ses cartons au rythme du morceau. Sur le site Imdb, il est
indiqué que ses différentes chansons ont été utilisées un nombre impressionnant
de fois. Etant donné que je ne suis pas un spécialiste des ses chansons, je
vais bien me garder de commenter la variété des choix.
Au
cinéma, en 1973, il a joué l’un des trois rôles principaux de Pat Garrett et Billy the Kid, l’immense
western génial de Sam Peckinpah aux côtés de James Coburn et Kris
Kristofferson. Il porte un joli chapeau sur ses cheveux bouclés et il monte à
cheval. Il a aussi écrit la musique du film. Tout comme celle de Renaldo et Clara en 1978, film qu’il a scénarisé
et mis en scène, tout en s’offrant le rôle principal. Je ne l’ai pas vu pas
plus que Hearts of fire de Richard
Marquand (1987) et Masked and anonymous de Larry Charles (2003). Dans ces trois
films il semble jouer un chanteur. Et
je n'oublie pas I'm not there, l'étrange film de Todd Haynes
(2007) évocation de la vie de Bob Dylan est incarné successivement
par Marcus Carl Franklin, Ben Whishaw, Heath Ledger, Christian Bale,
Richard Gere et Cate Blanchett. Pour le plaisir, voici quelques captures
d’écran de Billy Garrett et Billy the Kid,
version remontée en 2005 selon les directives de Sam Peckinpah.
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