Le
premier plan de The Deluge reprend le dernier plan de Noah'sark, au fond du cadre l'arche que Noé a construite et devant
dans une harmonie parfaite tout à la fois des hommes et des femmes
et des animaux. Ours, éléphants, brebis, chevaux et même une
autruche et un dromadaire. Plus tard, tous ces animaux (une centaine
d'espèces en vérité disait un carton introductif seront sur les
amarres de l'arche, prêts à embarquer).
Harmonie
certes mais pas partout puisque Noé subit les moqueries de ses
contemporains, ah ils se marrent bien, ils regardent tous ces animaux
mais ils ne savent pas ce qui les attend, pauvres hères sans
vergogne. Noé lui a construit cette arche selon les instructions de
son Dieu (le texte de la Genèse donne les dimensions du navire) et
va sauver sa famille et seulement sa famille du déluge qui va
bientôt envahir la terre.
The
Deluge est toujours sur deux versants, le prosélytisme religieux et
le spectaculaire. Pour figurer ces deux aspects dans le même plan,
il montre les sceptiques (le géant et l'homme moqueur) confrontés
aux premiers signes du déluge, cette pluie incessante qui s'abat sur
eux. Incrédules, ils subissent les averses. Les visages sont filmés
en gros plans (et aussi leur pieds trempés) alternant avec des plans
de l'océan déchaîné.
La
fin de The Deluge se déroule dans l'arche avec un Noé de
plus en plus grandiloquent. La scène de la colombe est décrite par
le menu, on découvre le volatile avec son brin d'olivier au bec. Et
tout s'achève sur des extraits de la Genèse, histoire encore
d'enfoncer le clou moraliste. Je n'ai aucune idée de qui a tourné
ces deux films trouvés sur le site archive.org.
Je vais revenir régulièrement dessus pour commenter ces films
inconnus et rares.
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