Pupille
(Jeanne Herry, 2018)
Il
est mal fichu comme tout ce film, tout ce qui concerne l'adoption,
l'abandon, la naissance sous X semble tout droit sorti d'une ou
plusieurs pages wikipédia ou de la lecture des textes et règlement.
Ceci dit cela met au courant de choses que l'on ignore souvent mais
on pourrait imaginer que n'importe quel sujet un peu documenté
ferait l'affaire (tiens, par exemple les études de médecine).
Ensuite, il faut ajouter un peu de fiction avec des acteurs et
actrices qu'on aime bien, au fort pouvoir de sympathie, de Miou Miou
à Olivia Côte. C'est un minimum de fiction mais filmée en gros
plan pour dégager de l'émotion. Bien luné, ça marche.
Astérix,
le secret de la potion magique (Louis Clichy & Alexandre Astier,
2018)
Après
un début tonitruant sur une chanson des années 1980 (Dead or alive)
somme toute un peu décontenançant, le film démarre su un rythme
soutenu avec une histoire à la fois inédite et qui rappelle
certains albums de Gosciny, du Combat des chefs jusqu'au Devin. C'est
à dire que Astier a compris qu'il faut viser tout le monde, les
amateurs de jeux de mots comme les partisans d'une récit en ligne
claire. Même si je ne suis pas le plus grand fan de cette animation
numérique que je ne trouve pas très belle, mais c'est tenu, c'est
déjà énorme.
Nous
les coyotes (Hanna Ladoul & Marco La Via, 2018)
Ce
premier long-métrage de deux Français tourné à Los Angeles se
veut hors des sentiers battus mais il cumule tous les écueils du
film indépendant sans en avoir les qualités. Un jeune couple est
suivi sur une journée où les galères s'additionnent dans un récit
programmatique qui tourne à l'improbable (comment fait-on pour
cumuler autant d'emmerdes en si peu temps ? Est-ce qu'ils
l'auraient pas un peu cherché ? Est-ce qu'ils seraient pas un
peu couillons ?) Conséquence : le happy end final tombe un
peu à l'eau.
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