A
Canton, une bande de pirates fait du chantage à un marchand de riz
qui ne peut envoyer sa livraison à Hong Kong. Les pirates coupent
les doigts de leurs victimes et le marchand en reçoit toute une
boîte. Justement, Wong Fei-hung (Chiu Man-cheuk), ses disciples, son
père et May sont dans le coin. Les hommes du marchand les prennent
pour les pirates mais Wong Fei-hung va accepter d’aider à chasser
les pirates et à éradiquer ce mal. Les marchands connaissent les
faits de Wong Fei-hung et applaudissent quand ils se rendent compte
qu’ils sont face à des héros. Sauf le pauvre Leung Fun (Max Mok)
qui ne reçoit aucune ovation à l'inverse de Piet-Bot (Hung
Yan-yan).
La
bande de Wong Fei-hung va retrouver très vite Tante Yee (Rosamund
Kwan), qui fait son retour dans l’histoire et permettre au film de
renouer avec le flirt amoureux qu’elle entretenait avec le maître.
Mais la donne a changé puisque May est encore là. La jalousie sera
désormais entre les deux femmes qui se disputeront les charmes de
Fei-hung. Mais le trio va se déplacer vers la quartet amoureux
puisque Fu est toujours amoureux de Tante Yee. On retrouve aussi les
personnages du boucher et du bigleux aux grandes dents pour encore
plus de comédie loufoque au milieu des combats.
Le
pays dans lequel nos héros arrivent est une zone dévastée. La
population a fui ou s’enferme chez elle. La police n’est plus
payée et refuse d’arrêter les pirates de peur des représailles.
Tsui Hark met le doigt sur le chaos qui règne en ce temps-là mais
on pense immédiatement à la rétrocession et à la peur qu’elle a
amenée à la population de Hong Kong. Mais passé ce court temps où
l’histoire se mêle de la politique de l’époque de la
réalisation, le film de pirates reprend ses droits. Il va juste
falloir trouver des alliés et apprendre le maniement des armes.
Tsui
Hark revient à la réalisation pour ce cinquième épisode de Il
était une fois en Chine et
retrouve sa grande forme pour une comédie d’action où les gags
fusent. Ainsi Leung Fun et le Boucher (Kent Cheng) se disputent en
imitant le chat et le chien. La joyeuse troupe va se faire passer
pour une autre bande de pirates et ainsi infiltrer les vrais pirates.
Chacun menace de se faire prendre à cause des maladresses tandis que
Wong Fei-hung se fait séduire par la copine du chef des pirates.
Mais tel est pris qui croyait prendre. Les pièges seront légion
pour notre plus grand plaisir.
Dans
Dr.
Wong et les pirates,
Tsui Hark aborde le pur film d’aventures dans la tradition
américaine avec trésor, cachettes secrètes et trahisons. Les deux
films sont surtout l’occasion d’être une suite quasi
ininterrompue de combats aériens qui défient les lois de
l’attraction sans se soucier du moindre réalisme. Wong Fei-hung en
oublierait presque sa légendaire sagesse. D’une certaine manière,
seul le nom du personnage demeure. Le reste n’est qu’aventures
rocambolesques, certes distrayantes mais strictement commerciales,
histoire de mettre à profit la franchise lancée par Tsui Hark.
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