C'est
le plus vieux film burlesque d'Oliver Hardy que j'ai jamais vu. En
1916, le comédien joufflu avait tout juste 24 ans. Dans One too
many, il joue un gars qui se lève un matin avec une sacrée
gueule de bois. Et le coup de massue va s'abattre sur son pauvre
crâne quand il lit un courrier envoyé par son oncle. Ce dernier lui
annonce qu'il va venir lui rendre visite, ainsi qu'à sa femme et à
son enfant. Pas de chance pour Hardy, il n'est pas marié et n'a pas
d'enfants. Tout ça c'était des bobards pour se faire entretenir par
cet oncle fortuné. Au lieu de la vie de famille bien tranquille et
d'un travail, Plump, le personnage de Hardy passe son temps à faire
la nouba. L'essentiel du jeu de Hardy est de remuer ses bras, de
passer sa main sur son visage pour montrer sa peur.
En
un petit quart d'heure, il va devoir tenter de trouver un bébé et
une femme. Hardy habite un immeuble où les différents personnages
se croisent, la voisine frivole, le vieil acariâtre, la mère de
famille, le concierge qui monte une grosse malle, l'épouse du
concierge. La circulation se fait verticalement entre les étages,
dans l'escalier et horizontalement dans l'appartement de Hardy qui
demande, contre des billets, au concierge de lui trouver un bébé.
Ce qu'il fait en volant celui de la mère de famille, mais le bébé
est à son tour récupéré par l'amant de la voisine. Finalement,
Hardy déguise le concierge en bébé quand l'oncle arrive. Après
tous ces quiproquos, tout le monde se retrouve chez Hardy pour un
affrontement final.
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