Depuis
sa plus tendre enfance, Harold est timide, lâche et impressionnable.
Bébé, avec déjà ses lunettes rondes, il sa fait voler son biscuit
par un autre bambin, enfant, il se fait chahuter par ses camarades à
l'école et adulte il n'ose pas faire la cour à Mildred et laisse
son rival, un gars brutal qui n'hésite même pas à lancer des
bâtons sur des gentils chatons, flirter avec la belle. Le rival
chasse même Harold en le menaçant de le jeter dans le puits.
Quand
un clochard à la mine patibulaire menace la tranquillité de la
petite ville, le shérif demande à tous les hommes de venir
l'assister dans une sorte de milice visant à attraper ce voleur de
bijoux qu'est ce clochard. Le rival n'a peur de rien et accepte
volontiers, d'autant que cela montrera à Mildred ses muscles, mais
Harold a peur, bien évidemment. Peur tout autant du clochard qu'il a
croisé dans son jardin que d'être la risée du village.
La
grand-mère d'Harold est triste de le voir si peu sûr de lui. Elle
décide de lui raconter l'histoire de son grand-père, soldat pendant
la Guerre de sécession. Harold est aussi peureux que son ancêtre
mais, un jour, une sorcière lui donne un talisman qui lui donnera
une grand force et du courage. Harold Lloyd joue ce grand-père,
affublé de rouflaquettes. Un flash-back le montre, grâce au
talisman, devenir un héros. Il vainc les ennemis par d'astucieux
quiproquos burlesques où les soldats s'éliminent eux-mêmes.
Le
moral retrouvé, Harold se sent pousser des ailes quand la grand-mère
lui remet ce talisman. Il peut enfin aller poursuivre le clochard. Sa
confiance le fait aller dans des zones périlleuses avec une belle
inconscience. Comme son grand-père, le burlesque permet de vaincre
l'ennemi. Il décide de reconquérir le cœur de Mildred, mais,
patatras, le talisman a disparu et, avec lui, son courage. Il faudra
que la grand-mère à son garçon lui explique que le courage, le
vrai, ne vient pas d'un morceau de bois mais du cœur.
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