Les
Faussaires de Manhattan (Marielle Heller, 2018)
J'ai
l'impression que la dernière fois que j'ai vu Richard E. Grant dans
un film c'était Hudson Hawk, le génial Hudson Hawk avec l'immense
Sondra Bernhardt, ils étaient le couple Darwin et Minerva Mayflower à chercher des
noises à Bruce Willis. Leurs rôles à tous les deux étaient
flamboyants, parmi les meilleurs méchants du cinéma américain des
années 1980-1990, deux décennies qui ont connu de très mirifiques
méchants. Merci Joel Silver. Dans Les Faussaires de Manhattan,
dernier film multi nominé aux Oscars à sortir en France, en pleine
torpeur de l'été, il est également flamboyant en vieil homosexuel
complètement folle qui rencontre une vieille fille lesbienne à
Julius' le plus vieux bar gay de New York à Greenwich Village. La
fille c'est Melissa McCarthy l'une des rares actrices holywoodiennes
à jouer des femmes plus âgées qu'elle. Le film se regarde pour lui
et pour elle dans une combinaison basique simple : il est
toujours excité, elle est sans cesse renfrognée. Ce duo va truander
quelques antiquaires new-yorkais. C'est bien évidemment une histoire
vraie que la réalisatrice raconte de manière très scolaire,
c'est-à-dire en film indépendant. Film idéal pour l'été.
Fast
and furious presents Hobbs & Shaw (David Leitch, 2019)
On
prend les mêmes et on recommence, enfin presque. On ne garde que
Dwayne Johnson et Jason Statham. Ils sont censés ne pas pouvoir se
saquer (je ne sais même plus pourquoi et pourtant j'ai regardé les
épisodes de Fast & Furious où ils se tatanent) mais, qu'on se
rassure, ils vont finir par s'entendre et devenir frères (car dans
Fast & Furious comme le répète à l'envi Vin Diesel, on est une
famille). Entre les deux musclés, une jeune actrice que je connais
pas Vanessa Kirby, elle est la sœur de Jason, ils ont à peu près
le même âge dans un flash-back mais dans la vraie vie Jason a 21
ans de plus que Vanessa. On n'est jamais trop vieux pour un film
d'action des années 2010. En tout cas, Helen Mirren le pense aussi
puisqu'elle joue leur mère indigne. Le film se traîne en longueur
dans une insupportable absence de rythme à peine égayé par les
effets spéciaux entourant Idris Elba. Saperlipopette, que c'est
laid !
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