Charlot
se travestit 2/3. Sorti le 27 août 1914, The masquerader
(Charlot grande coquette) parle de cette routine de tournage à
la Keystone. Dans les premières scènes Charlie Chaplin apparaît en
costume de ville et se fait houspiller par le patron qui lui tire
l'oreille pour son retard. Faut aller au boulot rejoindre son
collègue Fatty Arbuckle. Il faut se changer dans les loges pour se
transformer en personnage de cinéma. Le film se présente comme une
parodie des tournages à la Keystone et il est montré le peu de cas
qui est fait au personnage du vagabond, simple faire valoir de la
« vedette » du jour. Mais les jeunes actrices présentes
sur le plateau ne s'y trompent pas, elles voient en Charlot autre
chose et elles se pâment devant lui ; mais cela a une
conséquence fâcheuse : Charlot est trop occupée à séduire
les demoiselles et ne débarque pas dans le cadre du film en train de
se tourner dans les temps. Il est viré et décide de revenir en
actrice. Là tout s'inverse, les autres actrices sont jalouses mais
le réalisateur qui l'avait viré, trouve Charlot en femme très à
son goût. Il veut même lui donner le premier rôle. Charlot va
tenir sa vengeance et le confronter à la réalité. Entre les deux
films, le rythme a atteint une grande fluidité et les gags sont
désormais variés et déclinés sur plusieurs registres. Certes, il
ne sait pas encore finir son film (à l'eau comme dans A busy day)
mais l'évolution en 8 mois est phénoménale.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire