lundi 30 octobre 2017

Une journée en Barbagie (Vittorio de Seta, 1958)

Bergers à Orgosolo s'occupait des hommes solitaires avec leurs troupeaux de brebis ou moutons là-haut sur la montagne, Une journée en Barbagie suit la vie quotidienne des femmes en 1958. Les tâches sont nombreuses, s'occuper des enfants, les laver, leur faire à manger, faire la lessive, étendre le linge, tenir le feu dans la cheminée. Et ramasser ce bois mort qui ira dans l’âtre, le couper d'abord, à la main, au pied ou à la serpette, en faire des fagots et enfin les transporter posés sur la tête des collines au village. Vittorio de Seta les filme comme des abeilles affairées, sans jamais prendre de repos.


On retrouve les femmes dans les lits de la rivière en train de taper le linge, dans un champ à biner, dans les cuisine à pétrir la pâte à grands coups de main. Les fagots servent au feu pour cuire le pain qui gonfle comme par magie devant la caméra de Vittorio de Seta, tel un ballon. Les femmes les plus jeunes sont habillées de vêtements de couleurs écrues, leurs mères, belles-mères, grands-mères portent encore le voile noire sur les cheveux. Les fillettes entament une ronde, les garçons jouent au football. Le soir, les maris rentrent, ils discutent sur le pas de la porte avant de rentrer dans la cuisine pour manger et se coucher.












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