Bergers
à Orgosolo s'occupait des hommes solitaires avec leurs troupeaux
de brebis ou moutons là-haut sur la montagne, Une journée en
Barbagie suit la vie quotidienne des femmes en 1958. Les tâches
sont nombreuses, s'occuper des enfants, les laver, leur faire à
manger, faire la lessive, étendre le linge, tenir le feu dans la
cheminée. Et ramasser ce bois mort qui ira dans l’âtre, le couper
d'abord, à la main, au pied ou à la serpette, en faire des fagots
et enfin les transporter posés sur la tête des collines au village.
Vittorio de Seta les filme comme des abeilles affairées, sans jamais
prendre de repos.
On
retrouve les femmes dans les lits de la rivière en train de taper le
linge, dans un champ à biner, dans les cuisine à pétrir la pâte à
grands coups de main. Les fagots servent au feu pour cuire le pain
qui gonfle comme par magie devant la caméra de Vittorio de Seta, tel
un ballon. Les femmes les plus jeunes sont habillées de vêtements
de couleurs écrues, leurs mères, belles-mères, grands-mères
portent encore le voile noire sur les cheveux. Les fillettes entament
une ronde, les garçons jouent au football. Le soir, les maris
rentrent, ils discutent sur le pas de la porte avant de rentrer dans
la cuisine pour manger et se coucher.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire