Les
îles de feu, ce sont les îles Eoliennes et Stromboli toujours
menacées par le volcan. Vittorio de Seta filme la vie de ceux qui
ont décidé de ne pas partir dans la botte italienne, de continuer à
vivre malgré le grondement de la montagne (que les habitants
observent de loin, une menace constante mais habituelle), malgré les
tornades qui rendent la mer quasi impraticable pour la pêche (les
marins sur leur barque rament comme de beaux diables pour revenir sur
la côte).
Il
faut amarrer les barques, rentrer le linge, mettre les vaches à
l'abri, autant de contraintes perturbatrices. Les regards sont portés
sur les pentes du volcan, puis le cinéaste observe l'éruption. Les
hurlements des torrents de lave, le fracas des vagues sur les rochers
sont si puissants que les chants du soir au foyer peinent à rassurer
les enfants. Et le lendemain, tout est revenu à la normale, le
volcan s’est apaisé, la mer s’est calmée, le bruit a disparu,
le soleil réchauffe les gestes du quotidien des paysans, des
pêcheurs et des enfants.
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