La
dernière fois que des Européens étaient venus dans la jungle pour
capturer des animaux (en l'occurrence pour un cirque), c'était dans
le deuxième film, Tarzan s'évade. Ça ne s'était pas
vraiment bien terminé pour les blancs. Dans Tarzan et la
chasseresse, Tanya Rawlins (Patricia Morrison) conduit elle-même
son avion pour aller capturer des animaux sauvages pour les zoos
européens. Elle veut que les enfants puissent connaître toutes ces
bêtes, elle pense agir pour la bonne cause.
On
se doute bien que Tarzan (Johnny Weissmuller) ne sera pas de cet
avis. Mais avant de la rencontrer, avec Jane (Brenda Joyce) et Boy
(Johnny Sheffield, c'est son dernier Tarzan), il doit se
rendre à l'anniversaire du souverain local. Le roi Farrod (Charles
Trowbridge) est bon envers son peuple, une sorte de Robin des Bois
qui prend les joyaux de son aristocratie pour les donner aux pauvres
de son royaume. Tarzan approuve cette bonté et apporte un beau
cadeau à Farrod.
Derrière
le roi, on remarque un homme richement vêtu, c'est son neveu, le
prince Ozira (Ted Hecht) qui ne comprend pas ce gaspillage de
richesse. On sent bien dans son regard qu'il fomente un mauvais coup
et qu'il veut prendre le pouvoir. Le bon roi ne se doute pas du
complot ourdi par son neveu. Lors de la chasse aux animaux sauvages
qu'il autorise (mais seulement deux de chaque espèce, tel Noé),
Farrod sera assassiné par un sbire d'Ozira. Un coup de fusil tiré
sur le dos du roi, un coup d'une grande lâcheté.
Pervers
et vicieux jusqu'au bout, il se débarrasse également de Suli
(Maurice Tauzin), le fils du roi. Ozira devient souverain et autorise
Tanya et sa troupe à capturer autant d'animaux qu'elle le veut.
Tarzan a plus d'un tour dans son sac. Il monte sur un arbre, lance
son fameux cri (qui était absent du film précédent) et attire tous
les animaux dans son domaine pour les protéger. Seulement voilà, le
guide des chasseurs est le cruel Weir (Barton MacLane) qui, équipé
de fusils, ne va pas tenir sa promesse de ne pénétrer dans le
domaine de Tarzan.
Boy
va aider son père mais avant cela, il commet une grave faute. Il
troque deux lionceaux contre une lampe de poche. Autre objet, mais
sur un mode comique, Cheeta est attiré par le poudrier de Tanya,
elle mettra tout le film à tenter de s'en emparer, c'est qu'elle est
coquette Cheeta (qui d'ailleurs a adopté trois chimpanzés qui
posent leurs mains sur la bouche, les oreilles et les yeux dans un
plan). Et bien figurez-vous, que Cheeta parviendra à piquer le
poudrier, elle ira jusque dans l'avion de Tanya quand elle s'enfuit
après l'habituelle charge des éléphants sur le campement des
chasseurs.
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