Le
quotidien du concierge Toby (Stan Laurel) consiste à s'occuper de
l'immeuble dans lequel il travaille. Il passe l'aspirateur mais parce
que Toby est maladroit, le conduit soulève la robe d'une femme
assise là ou encore il se colle au menton du concierge. Il passe le
balai et pousse une unique feuille froissée sur le sol, mais comme
il n'a pas de pelle pour l'enlever, il tape d'un coup de pied pour la
faire disparaître dans un couloir. Il prend le courrier d'une femme
mais la boîte aux lettres est pleine, il jette toutes les lettres
par terre et met le courrier dans la boîte vide. La première partie
de ce très court film de Hal Roach est composée de petites saynètes
où l'incompétence de Toby le dispute à sa maladresse.
La
deuxième partie est bien plus amusante d'autant que tous les
personnages semblent aussi stupides que Toby. Un mari a rendez-vous
avec sa maîtresse, comparée dans les intertitres à un vampire.
L'épouse, tout menue et timide à l'opposé total de la maîtresse,
arrive avec un revolver et s'apprête à lui tirer dessus. Toby, en
concierge serviable et aimable, va aider l'épouse et propose de
dessiner une cible sur la veste de l'époux. Puis, le revolver est
vide et Toby va piquer celui d'un flic dans la rue en bousculant tout
le monde. Le comique n'est pas seulement de situation, il joue du
contraste entre la gravité du châtiment infligé au mari volage et
de l'inconscience du concierge persuadé de rendre service et de
faire son boulot consciencieusement.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire