lundi 16 mars 2020

Police story 2 (Jackie Chan, 1988)

Il est difficile d'imaginer Jackie Chan renoncer à l'action et le voir cantonné à faire la circulation aux ronds-points. C'est pourtant ainsi que commence Police story 2. Ses supérieurs hiérarchiques en ont assez qu'il détruise tous les décors dans lesquels ils se trouvent (ça coûte cher en budget) pour mettre les méchants sous les verrous. Pour rappel, Police story 2 commence avec la grosse catastrophe du bidonville entièrement détruit dans Police story.

Alors voilà Ka-kui notre super flic sur sa moto à faire le simple flic, ici mettre des PV à des chauffeurs routiers qui vont trop vite sur l'autoroute. Sa petite amie May (Maggie Cheung) lui apporte une collation à un carrefour, il est un peu gêné par sa copine, tente de la faire partir. Mais quand l'ennemi du premier film débarque, le mafieux boss Koo (Chor Yuen) et son sbire Chu-tu (Charlie Cho) viennent les menacer de leur terrible vengeance.

Plus que n'importe quel autre autre, c'est Chu-tu qui fait figure de personnage comique à ses dépends. Car plus il est agressif envers Ka-kui, plus ce dernier lui donne des coups dans la gueule. Avec un gag récurrent particulièrement drôle : il casse ses lunettes de premier de la classe et chaque fois, Chu-tu se plaint avec des grimaces qui ajoutent à la veine comique. Résultat des courses, Ka-kui est grondé par ses patrons.

Mais la vraie menace n'est pas le boss et son bras droit mais une bande vilains terroristes qui font exploser les centres commerciaux. Par chance, Ka-kui et May se trouvaient là. Il fait sortir les clients. On croit à une fausse alerte mais ça explose vraiment. Voilà un autre décor complètement détruit. Jackie Chan ne lésine pas sur les explosions, elles sont énormes avec lui devant quand tout prend feu. On ne le lui fait pas à Jackie Chan.

Il décide de démissionner après s'être encore une fois engueulé et offre à May un beau voyage à l'étranger. Mais on sait bien que ça ne va pas être possible, non, le film ne peut pas se poursuivre avec un Jackie Chan qui ne fait rien. Alors son oncle Bill (Bill Tung) et le strict Raymond (Lam Kwok-hung) vont le réquisitionner car ils savent pertinemment que seul lui peut arrêter ces affreux terroristes, le casse-cou est de retour, le film peut enfin commencer.

Le programme est simple. D'un côté, la protection de May qui est harcelée par Chu-tu. De l'autre ces terroristes dont on ne sait rien. Etrangement le film ne laisse pas supposer que le boss Koo puisse être l'organisateur des attentats. La police organise la surveillance des terroristes qui demandent une forte rançon à un riche homme d'affaires. On verra qui sont ces ennemis, quatre types qui veulent seulement devenir riches sans travailler. Oh les vilains.

Jackie Chan organise de belles séquences, la plus réussie est celle de la longue filature dans le métro de Hong Kong avec sa nouvelle équipe. Un modèle de mise en scène avec de multiples figurants au milieu des voleurs et des policiers où tout est d'une grande clarté. Comme souvent Jackie Chan fait du deuxième épisode de ses franchises un film supérieur au premier et Police story 2 est bien meilleur à Police story.


Cela tient aussi aux personnages des quatre méchants qui menacent la tranquillité de Hong Kong. Le plus pervers est un muet (comique facile à la clé certes) qui maîtrise à la perfection les explosifs. Pauvre type qui se permet de torturer Jackie Chan aux boules explosives. Mal lui en a pris à lui et à ses trois acolytes. Comme je le disais plus haut, Ka-kui va tout foutre en l'air malgré une ceinture de dynamite accrochée à son poitrail. L'usine où ils ont séquestré May, victime idéale à sauver, va exploser.






























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