jeudi 11 octobre 2018

Long fliv the King (Leo McCarey, 1926)

Les royaumes d'opérette et de pacotille furent légion dans les années 1920-1930 et surtout dans ce cinéma burlesque (Leo McCarey créera la Freedonia dans Soupe au canard avec les Marx Brothers six ans après Long fliv the King). Ici, le royaume s'appelle Thermosa et la princesse se prénomme Helga (Martha Sleeper), elle fait du shopping à New York, dit le carton d'intertitre.

Mais dans son royaume, le Premier ministre Hamir of Uvocado (Fred Malatesta), à la tronche de traître et au regard de fourbe, se rêve en roi, il manigance un complot contre la princesse dont l'oncle, le souverain vient de mourir. Il veut prendre le pouvoir. Son aide de camp (Oliver Hardy) envoie un télégramme, la princesse doit être marié dans la journée pour pouvoir accéder au trône.

Une idée surgit, épouser un homme à qui il ne reste plus longtemps à vivre, ce sera Charley Chase dont le personnage est condamné à mort. Mais dès que le mariage a eu lieu, il est gracié. Quel morceau d'aubaine. Il ne lui en faut pas plus pour vouloir accéder au trône et il se rend à Thermosa avec son nouvel ami Warfield (Max Davidson), à l'accent étranger (dixit les intertitres).


Evidemment, Uvocado ne l'entend pas de cette oreille et tente de provoquer en duel Charley, faut dire qu'il manie bien l'épée. L'unique gag du film est prévisible, Charley prend un sabre qui semble immense, il fait durer le suspense en retirant l'arme de son fourreau, il s'avère que le sabre n'est qu'un ridicule poignard. Pas franchement un bon Charley Chase Leo McCarey.











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