Les
royaumes d'opérette et de pacotille furent légion dans les années
1920-1930 et surtout dans ce cinéma burlesque (Leo McCarey créera la
Freedonia dans Soupe au canard avec les Marx Brothers six ans après Long fliv
the King). Ici, le royaume s'appelle Thermosa et la princesse se
prénomme Helga (Martha Sleeper), elle fait du shopping à New York,
dit le carton d'intertitre.
Mais
dans son royaume, le Premier ministre Hamir of Uvocado (Fred
Malatesta), à la tronche de traître et au regard de fourbe, se rêve
en roi, il manigance un complot contre la princesse dont l'oncle, le
souverain vient de mourir. Il veut prendre le pouvoir. Son aide de camp (Oliver Hardy) envoie un
télégramme, la princesse doit être marié dans la journée pour
pouvoir accéder au trône.
Une
idée surgit, épouser un homme à qui il ne reste plus longtemps à
vivre, ce sera Charley Chase dont le personnage est condamné à
mort. Mais dès que le mariage a eu lieu, il est gracié. Quel
morceau d'aubaine. Il ne lui en faut pas plus pour vouloir accéder
au trône et il se rend à Thermosa avec son nouvel ami Warfield (Max
Davidson), à l'accent étranger (dixit les intertitres).
Evidemment,
Uvocado ne l'entend pas de cette oreille et tente de provoquer en
duel Charley, faut dire qu'il manie bien l'épée. L'unique gag du
film est prévisible, Charley prend un sabre qui semble immense, il
fait durer le suspense en retirant l'arme de son fourreau, il s'avère
que le sabre n'est qu'un ridicule poignard. Pas franchement un bon
Charley Chase Leo McCarey.
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