« Les
films qui répondent seulement aux attentes figées des gens, cela
est la corruption du langage. Le cinéma devrait être un moyen de
changement. A cet effet, il doit s'attaquer aux attentes figées, il
doit créer un équilibre dynamique de formes qui permet de rendre
compte de notre réalité. Notre société vise à limiter l'homme.
C'est pourquoi un film peut être très simple. Ainsi, le film est
une combinaison du touffu de la laine et de l'écho clair du verre. »
Ceci
est la bande sonore du Chat, court-métrage de 6 minutes, qui
sonne comme un credo cinématographique. En tout cas, il fonctionne
tout à fait pour L'Esprit du temps tourné en même temps, en
avril 1968. Dans Le Chat, la voie lactée se transforme en
chat, les gros plans sur le félin découpent le cadre avec
délicatesse. Inversement, les chiens sont au bout de la laisse des
policiers qui surveillent les manifestations.
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