« L'histoire
d'un père qui dit à sa fille qu'elle peut se marier. Et elle lui
répond qu'il peut aller voir ailleurs ». Tel est le premier
carton de Crazy like a fox. La fille en question (Martha Sleeper)
doit épouser le fils d'un vieil ami de son père. Ils ne se sont
jamais vus, c'est un mariage arrangé, mais la jeune femme ne
l'entend pas de cette oreille. Lors d'un garden party, elle prend une
décision qu'elle annonce à ses amies : elle va s'enfuir du
foyer familial.
Le
jeune homme (Charley Chase) arrive en train avec son valet. Lui non
plus n'a pas envie de l'épouser. Charley a très bon cœur, comme il
le montre avec sa voisine de compartiment à qui il offre son billet
de train – elle semble l'avoir égaré – tout en volant l'étoile
d'un policier à côté de lui pour ne pas avoir de problème avec le
contrôleur. Bon cœur mais un peu retors, vaguement filou et fort
espiègle.
C'est
le valet qui trouve une solution toute simple et forcément burlesque
pour éviter à son maître ce mariage non désiré. Il va se faire
passer pour un fou. Et dans un parc, devant un passant qui n'a rien
demandé à personne, Charley fait des grimaces, des gestes
excentriques, des pas anormaux. Le gros passant a peur. Tout est bien
parti pour que les parents de la fiancée pensent que Charley est
maboule et rompe ces fiançailles.
Seulement
voilà, sur le quai de la gare, Charley rencontre Martha et ce qui
devait arriver arriva, ils tombent amoureux sans savoir l'identité
de l'autre. Ainsi, logiquement, le duo veut mettre un terme aux
promesses de mariage des parents et épouser cet inconnu. Cela
procure un grand nombre de quiproquos jusqu'au moment où ils se
retrouvent face à face chez les parents de Martha, cette dernière
ayant été averti de la folie du futur fiancé.
Il
s'agit pour nos deux tourtereaux et pour Charley en premier lieu de
remettre les pendules à l'heure, de réinitier la normalité de sa
vie, de passer pour un fou qui se trimballe avec un chapeau à plume
à un gars sérieux. Là encore, le père a averti un docteur, des
infirmiers arrivent pour enfermer le fou et se trompent en prenant le
père sans oublier un Gouverneur Républicain patibulaire qui fait
dire à Charley qu'à cause de lui il va devenir Démocrate.
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