C'était
un film en 2001 (inconnu chez nous, très populaire aux USA), c'est
une série aujourd'hui diffusée sur Netflix en 8 épisodes de
30 minutes. Wet Hot American Summer suit la première journée d'une
colonie de vacances au beau milieu des Etats-Unis, le Camp Firewood.
Les animateurs et les adolescents se rencontrent pour la première,
certains se retrouvent d'une année sur l'autre. La première idée
de la série est de faire jouer certains ados par des acteurs
adultes. C'était déjà le cas dans le film, mais l'effet est encore
plus étonnant avec quinze de plus. Bradley Cooper est ainsi un ado
qui va découvrir son homosexualité, Joe Lo Truglio joue le puceau,
Michael Showalter (le créateur de la série) se transforme en
rebelle pour conquérir son flirt de l'année précédente, Amy
Poehler est une ado de 16 ans délurée, Paul Rudd est le séducteur,
etc. Le décalage entre leur aspect physique de quadragénaire et
leur action est le moteur du comique. D'autant que le scénario se
plaît à les faire jouer des stéréotypes d'ados tels qu'on les
voyait dans les teen-movies. Le second volet comique de Wet Hot
American Summer est le non-sens constant des situations. Au milieu du
camp, le gouvernement jette des déchets toxiques. Le directeur se
transforme en boite de conserve. Christopher Meloni, le cuisinier de
la colonie, est un ancien membre du SWAT. Ronald Reagan en personne
vient dans le camps. Chris Pine est un ancien rocker en panne
d'inspiration. Elizabeth Banks est une journaliste de rock qui vient
faire un article sur les ados. Comme l'an dernier avec The Spoils of
Babylon, les acteurs doivent jouer avec le plus grand sérieux des
choses complètement stupides. On pense aussi beaucoup à Psycho Beach Party de Robert Lee King (2000) qui jouait sur les mêmes décalages parodiques. La série gagne en effets comiques au
fur et à mesure et il n'y a pas besoin d'avoir été dans une
colonie pour tout comprendre.
mardi 18 août 2015
Wet Hot American Summer: Firt day of camp (David Wain, 2015)
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire