Râleur, grincheux, bougon, le vieux Pearson, un ancien soldat n'arrête jamais de se plaindre. Il habite dans une maison de retraite où ses compagnons de chambrée subissent ses reproches constants. Rien n'est jamais correct, ni les repas, ni le lit, ni les cigares. Il se vante que chez son neveu, tout est mieux, il compare et les autres n'en peuvent plus de l'entendre râler. D'ailleurs, le voilà ce neveu très riche qui vient lui rendre visite. Le vieux Pearson le présente à tous les autres anciens soldats avec une grande fierté.
Rentré dans sa maison cossue (il a deux domestiques à son service), il retrouve sa famille. Épouse, jeune sœur fiancée et fiston qui prépare le séminaire pour devenir pasteur. L'épouse a le cœur sur la main, elle est aussi très inconsciente. Elle suggère que l'oncle pourrait venir habiter avec eux. Le neveu accepte. Le vieux Pearson est fou de joie, il nargue ses futurs anciens camarades de dortoir, fonce avec sa petite valise. Il se sépare momentanément de sa trogne de mécontent et débarque dans l'hôtel particulier du neveu.
Il est certes très bien accueilli, mais assez vite il fait des reproches à tout le monde : la sœur est trop coquette et son fiancé trop petit, le pasteur passe trop de temps aux loisirs. Et surtout rien n'est trop bon, le lit n'est pas si bien. Bref, il sème la zizanie et la comédie de Los Weber joue sur les disputes qui se créent dans ce qui était jusqu'à l'arrivée du vieux bougon. Finalement, il rentre dans son foyer, se couche avec le sourire (le premier et dernier du film) et les bourgeois qui pensaient faire une bonne action sont ravis de son départ.
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